ALBUM - LA BEAUTE DU VENT / 15€
15 titres interprétés par Sara Veyron accompagnée au piano par Philippe mira, sur des paroles de Georges de Cagliari mises en musique par Eddy Schaff, Etienne Goupil, Jehan, Olivier Foucher, Gérard Pierron, Philippe Biais, Nathalie Miravette, Pierre Margot, Fred Parker, Romain Didier, Yves Jamait
Vous pouvez vous procurer ces albums par courrier auprès des Productions de la musaraigne : 11 rue Jules Dumien 75020 Paris ou sur internet : http://www.lamusaraigne.com/chanson-disque/
Sara Veyron chante Georges de Cagliari au Théâtre du bout Là-bas - Festival d'Avignon
Les avis sur le spectacle : Paroles de spectateurs...
FEMMES
Femmes campées sur la brisure
où l'aube et la nuit se dénouent
l'exil se fait à démesure
s'il n'est que la moitié de nous,
s'il faut sans vous, comme un parjure
n'être que du côté des loups
Dans la tendresse et la bourrasque
nos mains se tissent à vos mains,
mêmes parcours et mêmes marques,
mêmes brins pour de mêmes liens
pourquoi faudrait-il que vos barques
soient lestées d'un moindre destin?
Qu'en est-il des métamorphoses
qu'on vous promet à jours-votants
Trop simple de parler des roses
plutôt que vos places à l'encan
dans les rôles que vous imposent
ceux qui mesurent votre champ
Faites que la colère survienne
comme mille miroirs brisés
dans les yeux de ces souveraines
qui posent sur papier glacé
Beautés à pont d'or qu'on assène
comme leurre aux larmes semées
vous savez le poids des nuages
et la larme bleue des torrents
et par nous le fiel des mirages
et la griffe des ouragans
femmes qui déchirez l'image
où battent vos vies à tous vents
Entre le silex et les bombes,
les barbaries bien policées,
l'homme a fait ses chemins de ronde
la peur à la peur affrontée
Femmes sur qui l'espoir se fonde
d'un levain de fraternité
Qu'en sera-t-il de notre monde
s'il n'est par vos mains partagé ?
Georges de Cagliari / chansons - SACEM Texte
L’ETERNELLE
Paroles Georges de Cagliari
Musique Romain Didier
Ses yeux ont la couleur des fauves sauvagines
que prennent les soleils lorsqu'ils sont aux abois
où cernées de glaciers traversées de salines
des aubes boréales se meuvent quelquefois
Qu' elle noue où dénoue sa chevelure noire
on y voit déferler le faste des embruns
et les criques bleutées des antiques histoires
où viennent démâter les songes le matin
Elle sait d’un seul pas, la courbe de la terre,
Et sa main peut d’un geste dessiner l’ouragan,
Quand elle dit à la pluie la douleur de la pierre,
La gorge des éclairs pousse des cris d’enfants.
Elle a des chats mythiques la marche nonchalante
et des terres brûlées, la mémoire des torrents
lorsqu'elle sculpte l'espace de sa langueur mouvante
même l'air qui la frôle a des frémissements
Elle se veut des amours incisives et rebelles
mais infiniment femme, elle sait cependant
qu'au moindre des bonheurs, elle paiera la gabelle,
en sanglots, fracassés sur le bord de ses dents
Georges de Cagliari / chansons - SACEM Texte